C’est à la fin des années 1950 que Roger Picard, alors Maire de Berru, plante ses premières vignes, sur ses parcelles ayant nouvellement reçues l’appellation Champagne. Dans le début des années 1960, Jacques Picard, fils de Roger, rejoint l’exploitation et produit ses premiers champagnes sous son propre nom.
Le Champagne Jacques Picard était né.
Jacques Picard réalise de nombreux investissements au fil des années dans le but de pérenniser l’exploitation et de maîtriser la qualité de la production. Le vignoble est développé, les caves sont agrandies en sous-sol et le bâtiment subit de multiples extensions. La Maison Jacques Picard réalise alors l’ensemble des étapes de production du champagne au sein de l’exploitation familiale, de la plantation à la commercialisation.
Sylvie et Corinne, les 2 filles de Jacques Picard, prennent la relève dans les années 1990. Ensemble, accompagnées par José, le mari de Corinne, et Fiona, la 4e génération, prolongent fidèlement la singularité de la Maison en mêlant authenticité, modernité et excellence.
La Maison est située à Berru dans la Montagne de Reims. Le vignoble s’étend sur les coteaux de 3 crus autour de Reims et d’Epernay : Berru, Montbré et Avenay-Val-d’Or, ces deux derniers classés premiers crus. Les 3 cépages identitaires y sont cultivés le chardonnay majoritairement, le meunier et le pinot noir.
Vigneron indépendant, les champagnes sont élaborés de A à Z au sein du domaine, avec les raisins issus exclusivement de leurs vignes. Le domaine est actuellement en conversion vers l’agriculture biologique.
Vignerons indépendants depuis 4 générations, la famille perpétue son savoir-faire en mêlant authenticité, modernité et excellence, dans le respect de la terre et de la vigne. Le respect de la nature et l’amélioration de la biodiversité est la priorité. Les Picard recherchent l’épanouissement de leurs vignes et l’expressivité des cépages et de leurs terroirs avec une remise en cause permanente de leurs techniques. Ils privilégient les techniques de culture de la vigne aussi manuelles que possible en respectant l’identité de chaque terroir afin de favoriser l’expression de leurs caractéristiques organoleptiques, à chaque cépage sa parcelle de terre.